Histoire
Once upon a time.. Non non non. On ne peut pas commencer cette histoire comme ça.
Moscou. 14 Février 1988. 16H45. La température extérieur flirtait près des -20°C.
Ce jour ci, fut marqué d'une pierre noire pour les Ivanovich. A hôpital, on accueillait une naissance bien spéciale.. Fruit d'un amour fusionnel, entre Alexander Ivanovich et Marya Issakov. Une nouvelle vie, contre tant d'autres. Sa mère fût la première, elle ne survécut pas à la venue au monde de son petit, comme beaucoup d'autres après elle. Un nourrisson frêle, hurlant comme un porc qu'on égorge signe qu'elle avait grand faim. De petits cheveux blanc parsemait sa tête de nouveau né, sur son poignet, il y avait le traditionnel petit bracelet où l'on inscrit le nom et le prénom du nouveau né..
Marya Ivanovich. Être née un 14 février 1988. Quel beau cadeaux de Saint-Valentin pour une mère que la naissance de son propre enfant ? Bien sûr, si elle avait pas clamsé en le mettant au monde, ça aurait été encore mieux ! Mais ça se passe jamais comme on veut, n'est ce pas ? Enfin bon..
Cette connasse comme le dit si bien Marya, lui aura pourrit toute son enfance et son adolescence à cause de sa foutue mort. Pourquoi ? Parce que son père aimait sa femme comme un fou, et bien sur suivit son frère suivit son père comme un gentil petit mouton. En moins de vingt quatre heure, elle était devenu la bête noire de la famille.
Bien sur en grandissant, les choses avaient empirés. Marya avait passé une grande partie de son enfance chez sa nourrice.. La petite "albinos" était jusque là alors bien préservé de la violence de son père. Du moins, jusque l'adolescence. A partir de cet instant, elle fut élevé par la force des poings. A l'école, elle était persécutée par son frère, et brimer par les enfants de sa classe. Elle ne parlait que très peu, mais était une prodigieuse élève, studieuse et aimée de ses professeurs.. Ce qui avait l'effet d’attiser une haine plus grande de ses petits camarades. Marya encaissait, sans prononcer un mot, sans même sourire ou pleurer.. Elle n'était qu'une coquille vide.. Et la coquille n'allait pas tarder à se gorger de sang. Un ras le bol intérieur. Elle se jura de plus se faire frapper, de ne plus se laisser faire, de ne plus être
faible. En commençant par tué cette douce matrone qui s'était occupée d'elle. Elle n'avait pas qu'à lui donner cette claque en lui hurlant qu'elle n'était plus une enfant. En effet, elle ne l'était plus. Marya prit la paire de ciseaux sur le rebord de plan de travail de cuisine, et les planta dans la tempe gauche de sa nourrice. A cet instant, elle ressentit quelque chose de nouveau: son cœur battre. Marya, regarda le corps de la vieille femme choir à ses pieds et elle ne put s'empêcher de retirer le ciseau de son crâne pour le replanter dans le ventre du cadavre encore chaud.. Elle finit par l'ouvrir, les entrailles se répandaient à terre et deux petites mains se mirent à farfouiller, palper, toucher.. Jusqu'à se qu'un bruit vint la déranger dans son auscultation. Le cri de son frère, horrifié.
Boris: Qu'est ce que tu as fait..?
Marya: On joue juste au docteur. Tu veux jouer ?
Boris: Espèce de folle ! Tu vas voir quand papa sera rentré !
Marya fronça les sourcils, comme déçue de la réponse elle secoua la tête de droite à gauche pour exprimé son désaccord. Son ventre gargouillait.. Elle jeta un regard à la dépouille de sa nourrice, puis son frère et enfin son ventre criant famine.. Le pauvre enfant subit le même sort que la bonne femme à quelques point près. Elle avait commencé par lui trancher la gorge.
Marya: Le son des hurlements issus de
ta gorge étranglée a pris la couleur d'une pluie
rouge.. Cette mélodie se transforme en un arc en ciel
vermeille ♥La
Roulette Russe s'acharna sur le visage de son frère.. Elle voulait que le sang coule encore et encore, comme une fontaine éternelle. Elle mit à danser, toute couverte de sang qu'elle était, sautillant joyeusement dans la pièce.. C'était bien la première fois qu'elle
riait.. Et était
heureuse. Le massacre ne s'arrêta pas la.. Il reprit lorsque, l'albinos aux cheveux devenus écarlate, sentit à nouveau son ventre gargouiller. Alors comme une enfant affamée, elle prit un couteau, et tailla dans la chair de ses victimes différentes formes: des étoiles, des cœurs, des triangles, qu'elle fit cuir dans le four, se mettant à table comme une enfant sage qui attendait que sa mère lui serve le gouter. Tout s'arrêta des le retour de son paternel impitoyable qui se stoppa net en voyant son rejeton dévorer goulument la chair cuite de son fils et de la pauvre nourrice.
Marya: Cette vie, si c'est la tienne.. J'en ferai un festin de
chair et de
sang ♪
Ce fut, la dernière fois que Marya prononça des mots en face de son géniteur. Après l'avoir frappé moult fois, et s'être défoulé sur le corps de la pauvre gamine détraquée -qui eut quelques os cassés, elle fut jugé et envoyé dans un hôpital psychiatrique, car la prison n'est pas un lieu pour les malades mentales. Cet hôpital fut le premier d'un bal d'une dizaine d'autres.. Pourtant elle semblait presque normal, s'intégrait toujours dans chaque hôpital, était "gentille" avec les autres patients.. On avait tendance même à la trouver mignonne et innocente, tout bout de chou qu'elle était. Une éternelle femme enfant curieuse au regard candide. Elle s'était même trouvée une passion: les plantes
-en particulier toutes celles qui peuvent servir à faire d'excellents poisons. Mais à chaque fois, c'était le même théâtre, l'acte se répétait continuellement sans que personne ne sache pourquoi. Une infirmière à l'arrière train dévoré, un cuisiner aux membres découpés, un aide soignant qui perd un œil, un médecin mort par strangulation et éviscérer.. On la retrouvait toujours non loin du corps, pataugeant dans le sang de sa victime en gazouillant joyeusement. Et ce qui devait arriver, arriva. On l'envoya à Azylium, elle trouverait forcément trouver sa place la bas.. Si elle ne mourrait pas avant. Elle n'eut aucune difficulté à s'imposer, la règle du plus fort régnait ici.. Succomberez vous à Marya Issakov, l'étrange Dictatrice Reine des poisons ?