Une famille modeste, un habitat stable et enfant unique. Voilà la situation de Nikoleï. Rien ne pouvait prévoir le changement psychologique du jeune garçon. Bien elevé, bien éduqué et toujours calme. Commençons par le commencement.

Le bambin fait tomber son assiette sur le sol, maman est très enervé, elle lui hurle dessus, lui regarde sans rien dire. Petit Nikoleï en maternelle tire sur les cheveux de sa cammarade, il se fait ruspéter par sa maîtresse, mais il reste impassible. A ses 12 ans, il fait tomber son gâteau sur le divan, papa coléreux bouscule le gamin, celui-ci reste paisible. L'adolescent jette un balon d'eau sur une passante dans sa rue, sa mère le choppe et le giffle, mais Nikoleï comme à son habitude, ne répond pas.

Depuis sa naissance à son 17ième anniversaire, il a toujours exprimer de la joie, de la tristesse, du bonheur et du regret. Alors que la haine, la colère et la rage, il ne connait pas, ou en tout cas pas jusque maintenant. Ces émotions enfuient dans son âme, étaient comme une bombe à retardement. Personne ne l'avait remarqué, même pas ses propres parents, on ne peut pas leur en vouloir, premier enfant et aussi dernier, enfant unique, ils trouvaient cela normal et même avantageux.

Maman rentre du travail, elle appelle son fils pour qu'il vienne l'aider à porter ses courses. Aucune réponse, elle se répète une seconde fois, sans succès. Enervé elle fait tout tombé au sol et commence sa monté vers l'étage. Nikoleï est assied sur sa chaise de bureau, elle s'arrête devant la porte et lui ordonne de descendre. Il se retourne alors, pivotant sur la chaise lentement et machinalement. Le visage en sang, cuter en main, il se lacérait la joue, le front et le menton. Ne sachant pas que faire, elle prit son téléphone en main, mais trop tard.

21h36, le père de Nikoleï rentre du boulot. Voulant faire la surprise à son fils pour son anniversaire, il monte doucement, une crampe s'empare de lui lorsqu'il apperçoit Nikoleï qui dévore sa mère presque plus reconnaissable. Même réflèxe, il prend son cellulaire mais lorsqu'il relève la tête, c'est les dents de son fils qui se plantent dans sa joue qu'il arrache fermement.

On recherche un garçon de 17 ans, dans les environs des quartiers nord de Moscou. Il est recherché pour meutre aggravé avec cannibalisme. Cheveux noir et yeux violet. Si vous le voyez, ne vous en approchez pas et faite immédiatement le ...

Entre temps, le jeune russe savoure la vie. Il boit, il fume et se fait passer pour une victime. Avec tous ces bandages, le soir lorsque les lumières de la grande ville s'éteignent, quand le bruit de talon aiguille cogne contre le béton, il tombe au sol. C'est alors que la jeune femme s'arrête et lui propose son aide, qu'il se lève et viole alors à plusieurs reprises, voir séquestre et au final assassine. Plusieurs femmes sont mortes ainsi, 10 exactement. On lui donne alors le nom du violeur de talon. Ironique non ?

Un jour il se rend au commissariat. Un sentiment de regret ? Peut-être, ou plutôt d'une injustice. On l'envoi directement à l'Azylium, la pseudo prison. Sur place, dans les douches de la bâtisse dès la première soiré, un homme plus costaud vient se coller à lui, sa verge enflé sur les fesses de Nikoleï. Il se retourne alors, se met à genoux, prend le sexe de l'homme dans sa bouche et d'un coup sec arrache le pénis de celui-ci. Les gardiens trop apeurés pour intervenir, on attendus qu'il sorte de la pièce pour porter secours au second détenu, déjà mort d'une hémorragie.

Les années passent et Nikoleï se forge une sale réputation, certes sale, mais redouté de tous.